31 déc. 2008

Cuisse de Mouche

Demain, c'est l'an Neuf !
T'es prêt à te battre, dis ? 
T'es prêt ?!?
Il serait temps de te mettre à jour pour tenir le choc, la crise, la vie et tout ça...
Allez aiguise tes petits poings et bats toi comme un beau diable.
On t'attend au tournant.

29 déc. 2008

A l'ombre de l'amour



Ben voilà...

C'est finalement assez classique... se tourner vers l'animal quand l'homme vous déçoit... Au moins la bête est dépendante de vous et vous câline tant que vous remplissez son écuelle. Et puis la bête a une bonne tête, elle est photogénique. Quel précieux ambassadeur...

Finir 2008 avec une boule de poil, c'est délicieux.

Mais ça ressemble fâcheusement à la fin de 2007...

26 déc. 2008

Chabadabada


Se réveiller sous l'ombre bienveillante du greffier au lendemain de Noël. La boule de poil tantôt câline, tantôt capricieuse, glisse sa truffe le long des parquets et jusque sous la couette. 
Difficile pour nous d'atteindre la même liberté et de pouvoir ainsi exiger sans être mal jugé, la caresse du matin et la pitance du soir. 

20 déc. 2008

La Forme subtile de l'Être


Confrontation surprenante à l'une des planches anatomiques d'un livre de Yoga.
Certes, ce qui fait du bien à l'intérieur se voit à l'extérieur, mais si on pouvait éviter de me révéler toute cette cuisine interne...

16 déc. 2008

La Mue


Pour supporter l'hiver, la petite grue de métal semble avoir choisi de gonfler son plumage.

14 déc. 2008

Soup Pouring Party



Le monsieur va chercher l'ouvre-boîte...

Mais au fond, j'aime bien ce moment là, quand on marmite et qu'on fifrelin, quand Genève se la joue vieille cuirasse. J'aime bien qu'on célèbre la victoire sur les méchants voisins, le jour même où les accords de Schengen entrent en vigueur. J'aime bien... 

Bon ça vient cet ouvre boîte ?

11 déc. 2008

Dans la ville noire

C'est avec délice que j'observe la vanité des flocons qui tombent sur la ville la journée durant sans parvenir à l'habiller d'un blanc manteau.
Seules les voitures qui arrivent d'un ailleurs sans doute moins cruel, prouvent que la neige n'a pas perdu sa capacité à s'amonceler, c'est juste cette ville qui l'intimide.
Dommage, j'aime le chaos de la neige sur les trottoirs...

9 déc. 2008

Le Petit Chaperon 2


Les détails sont toujours les mêmes. Du jour au lendemain, rien ne bouge. Il n'a pas plu. 
Une fois que tu es à l'abris de ton chez toi, derrière ta porte, tu entends des cris pas comme d'habitude. Des cris, il y en a toujours, on n'empêche pas les enfants d'être heureux, ni les parents d'être incompétents. Bref, ce soir t'entends des choses un peu singulière, tu as la vague impression que l'enfant est enfermée et que cela ne lui convient guère. Mais est-ce un jeu ? une punition ? un accident ? 

Après dix minutes, tu hésites, tu ne sais pas si tu dois descendre sonner pour dire. "Je crois qu'un de vos enfants est dans une situation critique..." Tu espères surtout que personne ne répondra et que l'enfant s'est enfermée toute seule en l'absence de ses parents... Alors, si personne n'ouvre la porte, tu pourras agir... 

Mais si quelqu'un ouvre la porte,  tu fais de l'ingérence maladroite. Or depuis un an, tu vis une cohabitation froide... Donc... tu choisis un entre deux... Tu mets de la musique plus fort que d'habitude et tu traverses l'appartement de long en large... Histoire de rappeler à l'autre que le son passe dans tous les sens. 

De fait, très vite les appels de l'enfant cessent... Ce n'est pas rassurant. Ce n'est pas ton affaire. C'est ta fiction sur la réalité de l'autre que tu ne connais pas... C'est tout. 

Le petit Chaperon rouge ne sait pas où se cache le loup.

Le Petit Chaperon

Comme toujours l'histoire finit bien. 
Les bottes posées sur le pallier rassurent les voisins. 
Malgré la pluie, malgré la nuit, malgré le loup, l'enfant est bien rentrée.
D'ailleurs, je l'entends hurler du fond des toilettes : - "Maman, j'ai finiiiii !!!" 


7 déc. 2008

La course de l'escalade


La course de l'escalade est enfin passée, ouf... Finie la dictature du fitness, fini le terrorisme des joggers, fini ces hordes de zombies stressés courant sur l'asphalte dans l'espoir de remporter une illusoire médaille. On va enfin pouvoir bouffer des marmites en chocolat et composer les menus de Noël !

Les conversations ne tourneront plus autour des performances de Roger, mais bien sur les projets de cadeaux, les guirlandes, les sapins...  Les boules.... Ok, ce n'est guère plus engageant, mais le dépassement de soi a des limites bordel, surtout pour les célibataires. 

A voir tous ces coureurs, on se demande pourquoi ils s'engagent volontairement sur cette voie de souffrance ? Il existe sans doute autant d'excuses que de coureurs... Il y a ceux pour qui le sport est un échappatoire honorable, ils préfèrent fuir leur famille plutôt que de sombrer dans la dépression. Il y a aussi les papas et les mamans qui inculquent ainsi à leurs enfants le sens du dépassement de soi... Il y a les collègues de bureau qui espèrent de l'avancement et qui n'ignorent pas que les battants sont des gagnants... Il y a sans doute ceux qui en profitent pour draguer, les vicieux du lycra et de la basket fluo, les amoureux de la chaussette malodorante... Yeark... 

Enfin ce week end, vu le temps, c'est à la nage qu'ils auraient dû courir, ou alors en surf pour arriver sur une vague triomphante au pied des bastions... 

Encore ce lyrisme alors que ce n'est même pas un marathon... juste une course populaire...


6 déc. 2008

Bien entouré

On ne mesure jamais assez le talent de ceux qui nous entourent... 
Parfois certaines preuves sont plus évidentes. 
Mais s'il n'existe aucune preuve sur le papier, c'est votre regard qui fait le talent de ceux que vous aimez. 

3 déc. 2008

Dans quel sens ?


Dans quel sens coule le canal Saint Martin ? 

Je n'en sais rien et à observer plusieurs minutes ses eaux vertes, je ne suis pas parvenu ce jour là, à déterminer l'inclination du monde à cet endroit précis.


29 nov. 2008

Le Nourrain 2

  
Il faut vraiment être bête pour dire des choses aussi bêtes que bête comme ses pieds... 

Citation de Prévert, pour noter combien la blogosphère est sensible à des mots clés bien vulnérables.

Ainsi, l'allusion à l'UBS dans le précédent post a suscité un engouement mondial. Tous sont venus, les algériens, les péruviens, les Zaméricains, ils sont à l'affût de la nouvelle cruciale qui leur permettra de décider si enfin on est sûr que l'UBS va s'en sortir... 

A New York, le logo rouge brille dans la nuit, le Dalai lama court l'Europe en causant à Sarkozy une crise chinoise... Les droits de l'homme partent en couille et l'inde explose quand les terroristes attaquent les hôtels de luxe... Je bats la campagne avec une réelle avidité, j'ai des scoops sur la star academy et je couche avec Britney Spears... Mickaël Jackson a un furoncle et mon cul pas, ou l'inverse... 

Il semple que Samuel Schmid et Christophe Blocher seraient gays et cela n'engage que les on dit... 

Quoi d'autre... 

J'ignore quels sont les mots clés les plus en vue en ce moment, mais si je dépasse mon quota habituel, malgré le réchauffement climatique, je vous jure que j'utiliserai à gogo les mots UBS et UBS et UBS mais aussi Hospel et cul et bénéfices records et secrets cachés... 

Finalement n'est ce pas rassurant de constater que la finance fait presque autant d'audience que le porno.

ps : ok si j'ai pris des photos de l'immeuble UBS de jour et de nuit, c'était bien parce que je me disais que ça pourrait servir... De fait... j'ai aussi Novartis à Boston, en cas de crise pharmaceutique... Ce qui ne risque pas d'arriver, puisque tous les loosers de la finance ont besoin de chimie pour supporter le choc.

27 nov. 2008

Le nourrain



Créer une nouvelle garantie locative. 
Rester dans la même banque.
Se dire que de toute façon.
Vu le montant crédité.
La perte ne sera pas
Lourde. Et puis,
Il y a ce grand
Building à 
NY qui 
UBS.

Si on peut écrire son nom aussi gros sur une façade à Manhattan sans rougir, c'est que tout va bien... non ???

26 nov. 2008

L'heure des manèges

Pour annoncer la rentrée, il y a les éléphants. 
Pour annoncer l'hiver, il y a les manèges.
Celui là s'appelle le Skilift...
Evidemment il est encore en construction quand je passe tôt matin. 
Vers 17h à la lueur du réverbère, les nacelles auront trouvé leur place.

L'hiver monte en nous, il nous accapare, comme un ami qu'on n'a pas vu depuis longtemps et qui doit vous raconter ses aventures. L'hiver sait vous séduire comme toutes les saisons. 
J'ai hâte que tu sois vraiment là, ma douce saison d'hiver. Tes saupoudrages de novembre sont de doux préliminaires. 

ps mea culpa... c'est lyrique... mais parfois faut laisser sortir le lyrique...

24 nov. 2008

Lost at sea


La symbolique du corps perdu en mer, est-ce juste une image, cette façon de ne pas dire mort en mer ? Croit-on encore qu'une île déserte, une baleine, une sirène ou une quelconque créature merveilleuse protège de sa bienveillance le corps du marin disparu ? Perdu en mer.

Mais au fond, n'est-il pas possible d'être perdu en ville,  perdu à la cause, perdu à la vie ? Et tout comme ceux qui attendent au bout de la jetée, on espère qu'un jour nous arriverons à nous retrouver. Il suffit d'un regard pour se retrouver.

C'est pour cela que tant d'hommes marchent en dévisageant les passants, espérant que l'un d'eux leur offre une chance de se retrouver.
 

23 nov. 2008

Camouflage



Pour disparaître tout à fait ce chien attend un jour de neige à central park. L'automne c'est la saison des renards. 
Et toi, animal urbain,  sais-tu quelle est ta saison, quel est ton décor ? Dans quel univers serais tu parfaitement camouflé ? Toi qui rêve de disparaître comment feras tu pour t'effacer du monde tout en étant là, au coeur de l'image... 


22 nov. 2008

La cour des miracles



La Vierge et ses chérubins veillent sur cet immeuble de Brooklyn.
Ici, il neige.

17 nov. 2008

Subway

N'est pas Nan Goldin qui veut.
Mais cette jeune fille semble droit sortie du même univers un peu fragile et désaxé.