Ca fait bientôt un an que les fantaisies passagères sont souvent grinçantes ou grimaçantes. et parfois on atteint le paroxysme. Heureusement, il y a toujours une grosse dame dans un bar sur l'épaule de laquelle on finit par pleurer parce que c'est trop de fantaisies, trop d'alcool et trop de pas ici, pas maintenant. Donc hier soir, c'était ma nuit grosse dame dans un bar, fort et tard. Que comprennent les grosses dames quand on pleure dans leur giron ? Elles rentrent chez elles, l'épaule humide, le cotillon imbibé des larmes d'un imbécile, bien trop alcoolisé et se souviennent à leur tour des ruptures qui les ont fait pleurer. Que comprennent les barmen qui voient pleurer les garçons dans le giron des dames, le giron des grosses dames échouées au comptoir de leur bar, comme des baleines malades qu'on ne pourrait ni sauver, ni aimer ? Que comprennent les garçons qui regardent le barman dérangé par les larmes qui mouillent la peau grasse d'une cliente éponge accoudée au comptoir ? Qui m'a fait boire la tasse pour que les gouttes débordent et qu'elles mouillent en cascade la peau grasse et le col d'une inconnue tenace qui s'accroche aux piles du bar et survit aux inondations mieux que le pont d'Avignon? Il paraît que c'est utile les notions de trop plein. Il paraît qu'en se laissant couler à la verticale, on finit par toucher le fond. Donnez moi alors un bon coup de talon. Je remonterai à la surface si les courants sont bons. Je n'arrive plus à coller deux images ensemble, je n'arrive plus à trouver ça bon, je n'arrive même pas à tirer la leçon de ce moment blafard et sans concentration. Il paraît qu'en se laissant couler en larme les chances de noyade sont moins abominables. Bref, l'histrion a perdu tout contact avec le monde, et le rôle qu'il massacre lui vaudra un jour un coup de poing dans la gueule.
lâchez vos commentaires et lâchez vos phrases assassines et n'oubliez pas que sur la piste ovale le lanceur de couteaux ne touche pas sa victime, sinon c'est la fin du numéro.
Les jours commencent à fondre, pour bien lire le signe, il ne faut pas oublier d'analyser le rôle du canard. L'autre jour j'ai rêvé que j'étais surveillé.
La fleur répond à l'incapacité des plantes à se déplacer... Au terme d'une sorte de crise d'adolescence, la plante fait une fleur, expression de sa sexualité.
Chaque mercredi, ils se retrouvent et prennent de grandes décisions... Voilà qui fait sourire quand leur pouvoir touche au dérisoire... Enfin, j'attends dans la coulisse...
Etranges présidentielles, en 2002, j'avais l'impression de voter juste, de savoir quel choix j'étais en train de faire. Ici, c'est un peu plus ambigu, je ne crois pas que je vote pour un projet, je vote pour un équilibre ou pour éviter le déséquilibre. Bref, fâcheuse impression de signer un chèque en blanc... comme si je votais avec la gueule de bois de la campagne et non pas pour ce que je crois juste.
Le jour J approche, et je voulais garder une trace de ces affiches là... Sans bien savoir ce qu'il faut attendre de ce 22 avril... Campagne présidentielle française 2007... Hum... hum... hum...
Mad et pourtant délicieux, de la course au lémurien perdu qui nous a rendu attachant au coeur de la dernière nuit madrilène, à cet aéroport du matin... Que de moments bien et opportuns... Des kiss à mes chers amis touristes... Et longue vie au Lémurien sous d'autres cieux !
Marian est oublié, ici on vit les cinq étoiles sous une coupole de verre aussi gigantesque et délicieuse que l'addition est salée, bref, c'est le pied, un pied dans le monde du luxe, savourer le bloody mary, se sentir bien en regardant la lumière qui faiblit à l'extérieur !
Marian c'est pas un copain, chez Marian, le café n'est pas bon, la machine à jus d'orange est d'une efficacité redoutable, et tout le monde a eu la facheuse impression que cela sentait le graillon... que dire de plus... Fuyons...
Ma première Genette live... et nous fûmes tous les deux très patients et intrigués de nous rencontrer enfin... Qui va croire qu'on rencontre à Madrid des Genettes et des Pingouins...
Pour moi les Espagnoles portent des pulls en laine à grosses mailles de couleurs unies et soutenues... Apparemment c'est une erreur... Elles ont bien d'autres ressources dans leur garde robe... du moins au temps des Pesetas...
Ils se sont exclus du monde pour vivre la movida madrilène... Mad as Madrid, mais pas vetusta pour un sous. Ah, cette étrange quète de l'authentique. Qu'est ce qui est authentique quand on aborde un monde inconnu ? L'image que l'on se fait de ce monde ou ce que ce monde vit aujourd'hui ? Pour replacer le débat, demandons nous si le café vaudois est plus authentique que le No Logo...