27 sept. 2009

Chasse urbaine

Des chats, des chiens, des oies blanches, ici s'établit une sorte de bestiaire citadin, de ces animaux que l'on croise ou que l'on invente. Après, il y a tous ceux que l'on ne peut photographier comme la fouine qui file à l'approche du vélo, mais qui vit juste là, à côté de nous. Il y a les rats qui plongent dans l'arve quand vous vous promenez le long des rives ou sous les ponts... Il y a les chauves souris qui entament leur bal à la nuit tombée. Bref, bien des animaux de la ville sont presque invisibles. J'espère pourtant photographier un jour le renard de Nyon, croisé plusieurs fois en pleine nuit.

En attendant, j'ai vécu un face à face rare dans les rues basses avec un sanglier, enfin, sa tête empaillée par la boucherie du coin. L'empailleur a eu souci de rendre bien apparentes les canines de l'animal, veillant à lui donner cet air sauvage. En lisant attentivement un article de wikipedia, on apprend que le sanglier de mauvais poil, claque volontiers des dents. on dit alors qu'il casse la noisette.

La prochaine que quelqu'un s'énerve en face de vous, dîtes lui simplement... "bon tu arrêtes de casser la noisette maintenant ! ou je te kill avec ma 28 grains bien chargée. (le meilleur moyen de tuer un sanglier de 100 kilos à 100 mètres... selon un chasseur internaute...)

20 sept. 2009

Une fête nationale

192 pays sur terre, autant de fêtes nationales...
Pas grand chose à ajouter... c'est la fête.

14 sept. 2009

La mite locale

Ce papillon de nuit, égaré en plein jour, s'était affublé des couleurs du canton dans lequel il vivait. Voilà un papillon coquet qui en avait marre des couleurs moroses de ses comparses nocturnes.
Un effort notable... mais la nuit, tous les chats sont gris... et les mites aussi.

7 sept. 2009

Les stigmates du platane

Fin d'été, les écorces du platanes tombent sur la terrasse, révélant de nouveaux motifs sur ces branches familières. Chaque saison repousse les limites de l'ancien dessein. Chaque cycle de croissance permet à l'arbre d'inscrire de nouvelles couleurs, de nouveaux artifices.

Les défis du présent, en négatif, s'inscrivent à la surface de la branche.

Peut-on déchiffrer ces blessures ? Peut-on apprécier ces disparitions ?

Le bois se tanne, mais certaines couches seront visibles encore longtemps. Les bouts d'écorce tombent ou demeurent racornis, en équilibre, comme les maux utiles de la beauté croissante.

Soyez comme les platanes, portez avec élégances les traces de vos amours déçues.






3 sept. 2009