27 sept. 2009

Chasse urbaine

Des chats, des chiens, des oies blanches, ici s'établit une sorte de bestiaire citadin, de ces animaux que l'on croise ou que l'on invente. Après, il y a tous ceux que l'on ne peut photographier comme la fouine qui file à l'approche du vélo, mais qui vit juste là, à côté de nous. Il y a les rats qui plongent dans l'arve quand vous vous promenez le long des rives ou sous les ponts... Il y a les chauves souris qui entament leur bal à la nuit tombée. Bref, bien des animaux de la ville sont presque invisibles. J'espère pourtant photographier un jour le renard de Nyon, croisé plusieurs fois en pleine nuit.

En attendant, j'ai vécu un face à face rare dans les rues basses avec un sanglier, enfin, sa tête empaillée par la boucherie du coin. L'empailleur a eu souci de rendre bien apparentes les canines de l'animal, veillant à lui donner cet air sauvage. En lisant attentivement un article de wikipedia, on apprend que le sanglier de mauvais poil, claque volontiers des dents. on dit alors qu'il casse la noisette.

La prochaine que quelqu'un s'énerve en face de vous, dîtes lui simplement... "bon tu arrêtes de casser la noisette maintenant ! ou je te kill avec ma 28 grains bien chargée. (le meilleur moyen de tuer un sanglier de 100 kilos à 100 mètres... selon un chasseur internaute...)

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