
Sur une photo trop sombre, on ne se cache pas dans l'ombre, mais dans un brouillard de particules. La lumière a une matière, un grain, une densité qui nous échappe à l'oeil nu. Voilà où je m'inscris comme tant d'autres, derrière l'effervescence de molécules invisibles qui donnent à mon existence une dimension que je ne connais pas.
Il faut redéfinir l'image de soi, au jour le jour, à chaque épreuve. Il faut savoir qui te fait face. Mais le bruit assourdissant de la matière fait qu'à toi même, souvent, tu échappes.
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