C'est moi qui l'ai fait !ouuuuhhhh boooohhhh
hum...
Un pas par ci, un pas par là, encore un journal de rien
En cette saison, les stations balnéaires de Cap Cod sont livrées à elles même. Les magasins soldent les stocks de t-shirt non écoulés pendant l'été. Certains cafés profitent de l'occasion pour redonner un coup de peinture sur le bar. Le soir, les saisonniers désoeuvrés se retrouvent dans les bars des habitués, un peu livides, ils subissent le post partum de la frénésie touristique.
Sans l'aide du Capitaine Christopher Jones, euh pardon, du gentil chauffeur de bus de la compagnie Plymouth & Brockton, il est difficile de rallier le port historique où aborda le Mayflower en 1620. En effet, les compagnies de bus ont tendance à s'arrêter en périphérie, sur un parking à la sortie de l'autoroute avec un Macdonald et une station service. 
Boston n'est pas New York et les frères Naudet sont loin... Dieu soit loué ! Ainsi aucun avion ne semble sur le point de s'encastrer où que ce soit. Cet instantané ne fera donc pas ma fortune, mais l'observation très banale d'un pompier américain profitant du soleil sur sa chaise en plastique a quelque chose de rassurant. Quelqu'un veille au grain et sera prêt quand adviendra le pire. Il sera prêt à montrer sa détermination, son courage, son sens du devoir.
Moins de 24 heures après l'atterrissage sur sol américain, je croise le frère de Mickaël Moore. Roy ne se préoccupe guère du bacon canadien et encore moins de l'avenir du cinéma documentaire, puisqu'il entretient une Lobster Company... Autrement dit, la compagnie du Homard... Cela pourrait faire un bon titre de film... "La compagnie du homard" car selon moi avec un homard, on est toujours en bonne compagnie... et de toute évidence, je ne suis pas le seul à le penser...



