28 oct. 2008

Ni Gus ni Phoenix


Ni Gus, ni Phoenix ne sont là pour nous accueillir à Portland. D'ailleurs, ce n'est pas le bon Portland... Mais les garçons de Portland Maine ressemblent un peu aux garçons de Portland Oregon, les mêmes chemises à carreaux, les mêmes dégaines, les mêmes absences. Mais Portland Maine est une toute petite ville fort calme et personne ne se voit dans un remake d'Henri V. Shakespeare n'est pas invité à manger du homard aux abords du port. 

Le soleil s'est caché derrière un voile de brouillard, un chalutier rentre sous la bruine, des pick up se garent sur le parking de l'hôtel, on annonce une tempête, une vague de froid et la neige. 

Il faudrait retourner à la gare routière et décider si l'on s'enfonce plus avant vers le nord, sachant que sans voiture l'aventure est rendue presque impossible dans ce pays où l'on ne conçoit guère de vivre sans voiture, dans ce pays où les hôtels abordables sont aux bords des routes, les motels, motor hôtel... Et tout le monde n'est pas prêt à vivre into the wild. Alors il serait peut être mieux de faire marche arrière et chercher une destination plus urbaine. Plus facile. Maudite carte de crédit qui ne remplit pas son rôle, et qui entrave un peu les mouvements de celui qui voyage loin de sa maison. 

Voilà... à suivre... 

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