Demain, c'est l'an Neuf !T'es prêt à te battre, dis ?
T'es prêt ?!?
Il serait temps de te mettre à jour pour tenir le choc, la crise, la vie et tout ça...
Allez aiguise tes petits poings et bats toi comme un beau diable.
On t'attend au tournant.
Un pas par ci, un pas par là, encore un journal de rien

Se réveiller sous l'ombre bienveillante du greffier au lendemain de Noël. La boule de poil tantôt câline, tantôt capricieuse, glisse sa truffe le long des parquets et jusque sous la couette.
Le monsieur va chercher l'ouvre-boîte...
C'est avec délice que j'observe la vanité des flocons qui tombent sur la ville la journée durant sans parvenir à l'habiller d'un blanc manteau.
La course de l'escalade est enfin passée, ouf... Finie la dictature du fitness, fini le terrorisme des joggers, fini ces hordes de zombies stressés courant sur l'asphalte dans l'espoir de remporter une illusoire médaille. On va enfin pouvoir bouffer des marmites en chocolat et composer les menus de Noël !
Pour annoncer la rentrée, il y a les éléphants.
La symbolique du corps perdu en mer, est-ce juste une image, cette façon de ne pas dire mort en mer ? Croit-on encore qu'une île déserte, une baleine, une sirène ou une quelconque créature merveilleuse protège de sa bienveillance le corps du marin disparu ? Perdu en mer.
Pour disparaître tout à fait ce chien attend un jour de neige à central park. L'automne c'est la saison des renards. 
Les vieilles guerres font toujours recette, mais le 11 novembre semble avoir plus de succès que le 8 mai... Sans doute parce qu'il n'y a plus de survivant pour nous raconter comment c'était chouette. On peut la raconter comme on veut cette guerre, on peut la romantiser à souhait. Entendu sur France Inter, un reportage au coeur des tranchées de Verdun, enfin le musée des tranchées sans doute... argh...
Dans le film du jour, un président noir doit faire face à la catastrophe.
Bien sûr quand on arrive à Penn Station, la première chose que l'on voit en sortant du bus c'est ce qui est redevenu le plus grand machin de New York. Ainsi va la vie. La tension est très perceptible ici en cette veille d'élection, les articles de journaux, les couvertures de magazines, les discussions tournent autour de cette crainte ultime... Et si les républicains nous volaient encore cette élection sous de fallacieux prétextes.
Il semble que plusieurs films puissent correspondre à cette sibylline définition, donc il faudra ici prendre certaines options pour gagner le cadeau bonus... Disons que les précédents post, pourraient vous aider à mettre la main sur le bon film...
En cette saison, les stations balnéaires de Cap Cod sont livrées à elles même. Les magasins soldent les stocks de t-shirt non écoulés pendant l'été. Certains cafés profitent de l'occasion pour redonner un coup de peinture sur le bar. Le soir, les saisonniers désoeuvrés se retrouvent dans les bars des habitués, un peu livides, ils subissent le post partum de la frénésie touristique.
Sans l'aide du Capitaine Christopher Jones, euh pardon, du gentil chauffeur de bus de la compagnie Plymouth & Brockton, il est difficile de rallier le port historique où aborda le Mayflower en 1620. En effet, les compagnies de bus ont tendance à s'arrêter en périphérie, sur un parking à la sortie de l'autoroute avec un Macdonald et une station service. 
Boston n'est pas New York et les frères Naudet sont loin... Dieu soit loué ! Ainsi aucun avion ne semble sur le point de s'encastrer où que ce soit. Cet instantané ne fera donc pas ma fortune, mais l'observation très banale d'un pompier américain profitant du soleil sur sa chaise en plastique a quelque chose de rassurant. Quelqu'un veille au grain et sera prêt quand adviendra le pire. Il sera prêt à montrer sa détermination, son courage, son sens du devoir.
Moins de 24 heures après l'atterrissage sur sol américain, je croise le frère de Mickaël Moore. Roy ne se préoccupe guère du bacon canadien et encore moins de l'avenir du cinéma documentaire, puisqu'il entretient une Lobster Company... Autrement dit, la compagnie du Homard... Cela pourrait faire un bon titre de film... "La compagnie du homard" car selon moi avec un homard, on est toujours en bonne compagnie... et de toute évidence, je ne suis pas le seul à le penser...





